La tombe de Jacques Mesrine se trouve au cimetière de Clichy, dans les Hauts-de-Seine (92).
Prononcer le nom de Mesrine ravive toujours de l’émotion et des discussions. Personnage médiatisé dans les années 70′, décédé en 1979, son parcours a fait l’objet en 2008 d’un biopic en deux parties, composé de deux longs métrages : L’instinct de mort, et L’ennemi public n°1.
Mesrine fascinait le grand public
Jacques Mesrine était un criminel, on le sait, un bandit armé qui braquait des banques et prenait des gens en otage. Mais sa personnalité a fait qu’en médiatisant ses « aventures » il a gagné le cœur d’un certain public. Aujourd’hui encore, par exemple, Mesrine compte 7935 membres (01/20) d’un groupe Facebook qui est dédié à sa mémoire.
Evasion de prison, évasion d’un tribunal en plein jour, son passe temps favori était aussi de provoquer la Police, jusqu’à son ultime face à face qui lui a valu d’être criblé de balles au volant de sa BMW 528i E12. Devenue mythique.
La légende de Jacques Mesrine
Las des multiples provocations du bandit, plusieurs services de la Police française se sont réunis autour du projet de tendre une embuscade à Mesrine. Lui se savait condamné. Ce n’était qu’une question de temps. J’avais importé ici un podcast d’un message téléphonique laissé par Mesrine à ce propos, mais il a été désactivé (modification du 30/09/2021)…
Mesrine : l’exécution
Le 2 novembre 1979, en quittant son appartement du 35-37 rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris, il fût surveillé par la Police qui préparait un traquenard. Sa BMW remonta la rue Belliard et vira à droite en direction de la porte de Clignancourt.
À 15:15, arrêté au feu rouge, au moment de tourner à gauche pour prendre la Boulevard Ney, un camion lui coupe la route et c’est la fusillade. Je n’étais pas sur place, difficile de dire ce qui s’est réellement passé. Si la Police a tiré avec sommation. Ou pas.
Mais beaucoup s’accordent à dire, comme en témoigne Sylvia Jeanjacquot -sa compagne à l’époque- qui était dans la voiture à sa droite ce jour-là, que Jacques aurait été exécuté avec préméditation. Voici le témoignage de Sylvia : « J’affirme que mon compagnon Mesrine a été exécuté sans sommation ».
Deux des trois enfants de Jacques Mesrine, Sabrina et Boris, ont également témoignés au micro de Thierry Ardisson : « Notre père a été exécuté ». Voici leur récit dans cette vidéo archive de l’INA.
La vérité sur l’affaire Mesrine
Connaîtra-t-on la vérité un jour ? J’en doute. Parfois, il vaut mieux laisser les choses dans le passé, avec la part de mystère qu’elles contiennent.
De nos jours, ce genre d’embuscade ne pourrait plus se produire, sauf si l’on déconnectait les caméras de surveillance du carrefour et qu’on empêchait les gens de filmer…
Quoi qu’il en soit, c’est indirectement la Police qui, avec cette fin tragique, a renforcé la légende de Jacques Mesrine.
Jacques Mesrine, ex. ennemi public N°1
Si vous voulez en savoir plus sur cette affaire, essayez de retrouver le numéro de Faites entrer l’accusé, « Jacques Mesrine, l’homme aux mille visages », ça vaut tous les longs métrages. Malheureusement, j’avais importé l’émission ci-dessous mais la vidéo a été désactivée de YouTube (modification du 20/03/2021)…
Lorsque j’étais enfant, on entendait souvent parler de Mesrine à la radio et à la télé. Surtout vers la fin des années 70′. Alors j’ai voulu aller lui rendre hommage et rapporter des photos de sa dernière demeure pour les immortaliser sur ce site.
En conclusion sur Mesrine ?
Cela faisait longtemps que je voulais aller me recueillir un instant sur la tombe de Mesrine. Je n’avais jamais eu l’occasion d’aller dans ce cimetière. Voilà qui est fait. Aujourd’hui il ne pourrait plus y avoir, dans notre société, des bandits comme lui, les choses ont trop évolué.
Imaginez un criminel qui poserait dans un magazine, ferait la une des journaux pour parler à la Police, écrirait un livre et surtout serait édité par une grande maison parisienne, voire aurait un capital sympathie auprès du public ? Cette époque est définitivement révolue !
Si vous avez une question, une suggestion, un avis, ou simplement pour partager, vous aussi, vos souvenir de Jacques Mesrine, vous pouvez laisser un commentaire dans la section ci-dessous, je vous répondrais volontiers.
Xavier Derégel : "l'appareil ne fait pas le photographe"
Xavier est photographe passionné, et aussi webmaster éditorial certifié®, directeur artistique et consultant web
Il est spécialisé dans la création de belles photos argentiques et numériques en mode 20% d'astuces pour 80% de résultat. Xavier donne aussi des conseils gratuits, écrit des livres, coache et enseigne les clés pour (r)éveiller le photographe qui sommeille en vous. Indépendamment de votre appareil photo. La photo c’est son quotidien.
J’ai une fascination sans bornes pour Jacques Mesrine. J’ai regardé des reportages, des films à son sujet. Il a eu une vie assez particulière qu’il avait évidemment choisit.
Je crois qu’il habitait au 3e étage du 35-37 rue Belliard, la porte de son appartement était matelassée pour parer les balles.
J’avoue aimer ce genre d’anecdote « réelles ».
D’ailleurs son arrestation faite par le commissaire Broussard avait été « classe ».
Merci Michel pour votre commentaire, c’est en effet ce que l’on a pu voir dans les films à son sujet.
Les propos de Sylvia Jean-Jacques sont irresponsables, cette femme est stupide ou complice plutôt ! Elle se donne de la contenance pour dissimuler sa honte. Elle s’en tire bien finalement. Les enfants Mesrine ne sont pas très conscients de la réalité non plus. Je pense plutôt que Sylvia J à du avoir peur de Mesrine quand elle a compris qui il était. Cette femme ment beaucoup : elle aurait reçu plusieurs balles à la tête sans être tuée ? Elle joue la victime…
Encore une fois je ne la connais pas, j’ai juste importé son témoignage en vidéo, merci pour votre commentaire,
Cet homme m’a toujours fasciné. Il ne s’en est jamais pris aux innocent et d’après ce que je sais s’il y avait une victime collatéral, il de debrouillait toujours à réparer
Merci Fred pour votre commentaire, en effet, mais c’était une autre époque…
» s’en est jamais pris aux innocent » Vous oubliez son passage au Québec .
En effet, tout est raconté sur sa page Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Mesrine merci Martin pour la commentaire 😉
LE GRAND JACQUES MESRINE
L’IMMENSE JACQUES MESRINE
Merci pour votre commentaire, c’était toute une époque !
Le visage faussement angélique de Sylvia Jean-Jacques contribue à la disculper, hélas car elle trompe son monde, elle a joué volontairement ou terrorisée avec une bombe à retardement, il est difficile de lui trouver une autre excuse que la peur ou le syndrome de Stockholm.
Bonjour Jean-Roland, dans cet article je ne juge personne, chacun a le droit de s’exprimer (tout comme vous d’ailleurs), et ne connais pas assez les faits pour être partial. Merci pour votre commentaire,
Je suis en train de lire le témoignage de Charles Pontet » les fruits de la guerre « . Appelé pendant la guerre d’Algérie il a servi à 20 ans comme radio dans des opérations avec les parachutistes. Revenu à la vie civile, il ne pouvait plus traverser une place de village sans raser les murs et a été incapable de reprendre un travail tant son traumatisme était important Pensionné 22 ans seulement après son retour car reconnu invalide de guerre il a tenu grâce aux médicaments puis est dcd à 69 ans. On ne peut pas revenir indemne de tueries telles celles vécues par mon grand-père à Douaumont et d’autres appelés sont devenus à leur retour inversement des rambo des Mesrine alors sont-ils responsables de ce fait ?…Non certainement pas, ils n’ont été que la boite à outils d’un » système »…
Oui, je suis d’accord mais c’est une époque révolue avec du vécu propre à ces années là. Allez savoir ce que cela donnerait aujourd’hui… Merci pour votre commentaire 😉
J’avais 15 ans quand mesrine fût assassiné je ne me souviens pas de cet événement mais j’ai un grand respect pour lui
Merci Corinne pour votre commentaire, c’était une autre époque je crois !
Moi je m’en souviens papa en avait parlé