A l’heure où j’écris ces lignes, Alain Bashung vient de descendre sous terre. Je suis encore sous l’émotion. Je l’écoute depuis toujours et suis devenu un inconditionnel depuis… 20 ans ! Et oui, 20 ans déjà, après Novice, Chatterton, Osez Joséphine, Fantaisie militaire, c’est la maladie ou ses prémices qui a dû lui faire chanter L’imprudence.
Bashung à l’Olympia
Par chance, j’ai participé à un de ses derniers concerts, à l’Olympia le 15 juin 2008. Je ne pensais pas que j’utiliserais si tôt ces photos pour lui rendre hommage. Même si elles ont été faites à la volée avec un appareil compact, elles prennent aujourd’hui, une dimension éternelle.
Bashung est une légende
Depuis samedi dernier, mon pétrole est devenu noir. Mais ce qui m’enchante malgré tout, c’est de me dire qu’un mythe prend de l’envergure avec la mort. Bashung n’en avait pas besoin : vivant, il était déjà une légende.