Dalida

Dalida : de l’Égypte aux sommets de la chanson française, une vie de triomphes et de drames qui a marqué la mémoire collective. Star absolue pendant plus de trente ans, elle a vendu plus de 170 millions de disques tout en traversant des épreuves personnelles qui ont façonné sa légende. À l’instar de Claude François, Dalida a fait partie de mon enfance. Dans la voiture de mes grands-parents on l’écoutait sur RMC. Le soir, à la télé, on la regardait chanter durant les shows de Maritie et Gilbert Carpentier.

L’enfance cairote de Dalida et des débuts fulgurants

Née Iolanda Cristina Gigliotti au Caire en 1933, Dalida grandit dans une famille d’origine italienne. Miss Égypte en 1954, elle s’installe à Paris pour tenter sa chance dans le cinéma. C’est la chanson qui la révèle avec « Bambino » en 1956, un succès qui reste 39 semaines en tête des ventes. Cette voix chaude et sensuelle, associée à son charisme naturel, conquiert immédiatement le public français.

Dalida, l’âge d’or et la modernité

Les années 60-70 constituent son apogée artistique. Dalida enchaîne les tubes (« Paroles, paroles », « Gigi l’amoroso », « Il venait d’avoir 18 ans ») et se réinvente constamment. Elle embrasse les changements musicaux de son époque, passant de la variété traditionnelle au disco avec « Monday Tuesday… Laissez-moi danser », démontrant une rare capacité d’adaptation tout en conservant son identité artistique.

La femme derrière l’icône DALIDA

Derrière les paillettes se cache une femme profondément marquée par les drames. Les suicides successifs de son ancien mari Lucien Morisse, de son compagnon Luigi Tenco, et de Richard Chanfray la bouleversent. Cette dimension tragique contraste avec son image publique rayonnante. Son propre suicide en 1987 (le 3 mai) dans sa maison de Montmartre vient tragiquement conclure une vie d’excès de lumière et d’ombre.

Les chansons de Dalida ont bercé mon enfance

Je voulais rendre un hommage en image à cette chanteuse hors du commun. En 2011, j’avais une playlist que j’écoutais tous les matins en me préparant à partir travailler. Cela me donnait la pêche pour la journée. Voici deux séries de photos en hommage à Dalida. Tout d’abord, quelques vues prises sur la place Dalida à Paris. Ensuite, une série de photos de sa tombe au cimetière de Montmartre.

Une question ? Suggestion ou avis ? Ou simplement pour partager, vous aussi, vos souvenirs de Dalida, vous pouvez laisser un commentaire après l’article de blog que j’ai rédigé sur Dalida, je vous répondrais volontiers.